
Roland Garros
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“Jeu, set et match !”
C’est le lundi 19 mai à 8h30 que les sportives et sportifs de l’AS PK prennent le départ de la gare de Cormeilles : direction Roland-Garros !
Après quelques minutes de marche dans le charmant 16ème arrondissement, la quarantaine de lycéens, Mesdames Auclair, Ouled et Giroud ainsi que M Moine pénètrent dans l’enceinte du village du mythique tournoi.
Un briefing, quelques photos et les petits groupes se dispersent accompagnés par la fanfare qui les a accueillis.
Sans avoir à faire la queue, ils prennent place dans les gradins ensoleillés des différents courts. Par chance, au moins un joueur de chaque match est français ! Sur le cours 14, c’est Carole Monnet qui joue. Sur le 7, c’est Barrère, sur le 12, on peut voir jouer Bartashevich.
- “15 - 0” : les balles s’enchaînent et les compteurs Rolex défilent.
- “15A” : les joueurs et joueuses se déplacent avec une rapidité déconcertante.
- “30-15”, annonce l’arbitre. Le niveau de jeu est au rendez-vous lors de ces matchs durant lesquels les services flirtent souvent avec les 200km/h.
- “40-15” : à chaque balle, les courts entiers retiennent leur souffle.
- “Faute !” crient les juges de ligne.
- “Jeu Monnet, Monnet mène 1 jeu à 0, première manche.” Plus les matchs durent et plus le public vient inonder les gradins, quitte à rester debout.
Le cours Suzanne Lenglen est bien plus majestueux. En effet, il peut accueillir jusqu’à 10 000 spectateurs. Durant chaque rencontre, on savoure le paysage iconique du stade. On assiste aux matchs de Carole Monnet et Fiona Ferro, qui ressortent gagnantes et devront s’affronter au prochain tour… Les premières rencontres prennent fin, les lycéens changent (ou non) de cours et prennent parfois place au bord du terrain.
Les heures filent et nous restons subjugués quant aux efforts incomparables que déploient les joueurs.
Nous délaissons les coups droits, revers et amortis pour aller déambuler dans les allées du village. Nous y rencontrons moult stands de sponsors. Cocas à 8 euros et chapeau à 45 nous font réaliser que Roland-Garros, c’est le luxe ! On y croise aussi nos accompagnatrices qui nous parlent de leur apparition télévisée !
Une fois le petit tour effectué, ceux que l’on surnomme désormais les Maillots Roses, devenus les fashionistas du sport cormeillais, retournent s’installer sur les courts. Les mieux placés apparaissent même à la télévision sur France TV ! Entre chaque point, c’est toujours la folie : les salves d’applaudissements se suivent, les cris fusent et les “ole” et autres chants s’élèvent du public.
Gauche, droite, gauche, droite, les supporters sont suspendus à la balle et la regardent rebondir aux extrémités du terrain.
“Tribune Bleue” met partout l’ambiance : ce collectif de supporters soutient les joueurs français dans chaque compétition aux quatre coins du monde. Ils sont quelques-uns sur chaque court, et on peut être certain qu’un match épique s’annonce lorsque l’on aperçoit leurs T-shirts à leur nom. On ne compte plus le nombre de chants à leurs arcs, repris à tue-tête par nos Cormeillais qui vont jusqu’à se casser la voix (sur l’air de Ti Amo : “Et quand Carole joue, le 14 va s’enflammer, elle est devant nous, oui c’est sûr elle va gagner ! Laaalalalalalala…”).
Lorsque le Soleil est au zénith, c’est en restant 2h sous celui-ci que certains se félicitent de leur achat de crème solaire… À la fin de chaque match, on se dépêche d’aller se poster parmi les premiers sur le bord du terrain pour obtenir un autographe sur une balle ou un maillot, ou encore une photo, avec plus ou moins de succès. On quitte le court Suzanne Lenglen pour aller jeter un œil à l’immense court central, le court Philippe Chatrier, ouvert exclusivement pour les entraînements.
Puis les plus chanceux profitent d’un mini tennis, de jeux pour tester sa vision périphérique tels les pilotes de Formule 1 et des quelques “Photo Booths” présents sur le village.
Un petit groupe se fait même interviewer par la journaliste qui sillonne le campus et qui les poste en story.
À 17h, 18h et 19h, les élèves commencent à partir, le temps pour les derniers d’assister au match victorieux de Julie Belgraver. Et c’est à 20h que le dernier escadron mené par Mme Giroud prend le chemin du retour. Dans les transports, c’est sous la houlette de notre guide plus énergique que jamais que chacun raconte sa journée et ses impressions. C’est exténués mais avec des souvenirs plein la tête que les sportifs de PK rentrent de cette mémorable journée.
Louise et Lilian